Casino Vence |
La Coupole |
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FELICITE - de Alain Gomis - 2017 - France - 2h03 Berlin 2017 - Grand Prix du jury (Ours d'Argent) Critiques : 1 2 3 |
dimanche 30 à 19h et mardi 2 mai à |
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Félicité, libre et fière, est chanteuse le soir dans un bar de Kinshasa. Sa vie bascule quand son fils de 14 ans est victime d'un accident de moto. Pour le sauver, elle se lance dans une course effrénée à travers les rues d'une Kinshasa électrique, un monde de musique et de rêves. Ses chemins croisent ceux de Tabu... « Le film est une plongée hypnotique dans un pays dur et violent où la musique (répétitive, excitante, hallucinatoire) berce les âmes, les secoue, les agite les unes contre les autres. » par Jean-Baptiste Morain – Les Inrocks « Voilà un portrait complexe et inédit qui bouleverse. » par Nicolas Bardot – Film de Culte |
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Pas de programmation Culture & Cinéma - à La Gaude : le lundi 1er mai
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20TH CENTURY WOMEN - de Mike Mills - 2017 - Etats-Unis - 1h58 - VOSTF (anglais)
N.B. Horaire du dimanche avancé, en raison des élections présidentielles |
dimanche 7 à 17h30 et mardi 9 à |
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Santa Barbara, été 1979. L'époque est marquée par la contestation et d'importants changements culturels. Dorothea Fields, la cinquantaine, élève seule son fils Jamie. Elle décide de faire appel à deux jeunes femmes pour que le garçon, aujourd'hui adolescent, s'ouvre à d'autres regards sur le monde : Abbie, artiste punk à l'esprit frondeur qui habite chez Dorothea, et sa voisine Julie, 17 ans, aussi futée qu'insoumise... « Mike Mills affine encore son art d'agencer l'historique et l'intime, la fiction et les images d'archives (fugitives) [...] Mais c'est d'abord un magnifique portrait de femme. » par Louis Guichard - Télérama « A la fois féministe et libérée, la nouvelle réalisation de Mike Mills est particulièrement réussie ! » par Louise-Camille Bouttier – Rolling Stone |
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CESSEZ LE FEU - de Emmanuel Courcol - 2017 - Belgique, France - 1h43
PREMIER LONG METRAGE |
-o-o- | lundi 8 17h30 et 21h00 |
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1923. Georges, héros de 14 fuyant son passé, mène depuis quatre ans une vie nomade et aventureuse en Afrique lorsqu'il décide de rentrer en France. Il y retrouve sa mère et son frère Marcel, invalide de guerre muré dans le silence. Peinant à retrouver une place dans cet Après-guerre où la vie a continué sans lui, il fait la rencontre d'Hélène, professeure de langue des signes avec qui il noue une relation tourmentée... « "Cessez-le feu" bénéficie d'une très belle écriture, des mains d'Emmanuel Courcol lui-même, avec un sujet fort et captivant. » par Antoine Corte – Bulles de Culture « Emmanuel Courcol ne se contente pas de nous offrir un regard élégant et sobre sur une période douloureuse de notre histoire. Il dresse aussi le tableau précis d'une époque contrastée, magnifiée par les éclairages de Tom Stern » par Claudine Levanneur – aVoir - aLire |
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THE LOST CITY OF Z - de James Gray - 2017 - Etats-Unis - 2h20 - VOSTF (anglais) Critiques : 1 2 3 |
dimanche 14 à 19h et mardi 16 à |
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L'histoire vraie de Percival Harrison Fawcett, un des plus grands explorateurs du XXe siècle. « [...] une odyssée généreuse, où les rêves enfantins, confrontés à la réalité, dérivent vers une apothéose inattendue. Une splendeur. » par Marcos Uzal - Libération « L'aventure telle qu'on ne pensait plus la retrouver sur un écran de cinéma. » par Fausto Fasulo – Mad Movies |
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JE DANSERAI SI JE VEUX (BAR BAHAR) - de Maysaloun Hamoud - 2017 - Palestine, Israël, France - 1h36 - VOSTF (hébreu, arabe)
PREMIER LONG METRAGE Avertissement : des scènes, des propos ou des images peuvent heurter la sensibilité des spectateurs |
-o-o- | lundi 15 17h30 et 21h00 |
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Layla, Salma et Nour, 3 jeunes femmes palestiniennes, partagent un appartement à Tel Aviv, loin du carcan de leurs villes d'origine et à l'abri des regards réprobateurs. Mais le chemin vers la liberté est jalonné d'épreuves... « Un vent de liberté souffle et c'est un vrai coup de cœur pour ces trois femmes puissantes ! » par Florence Ben Sadoun - Elle « Son film [JE DANSERAI SI JE VEUX] dégage une énergie et un humour qui atténuent la gravité du propos. » par Alexandra Schwartzbrod – Libération |
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CORPORATE - de Nicolas Silhol - 2017 - France - 1h35
PREMIER LONG METRAGE |
dimanche 21 à 19h et mardi 23 à 18h30 |
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Emilie Tesson-Hansen est une jeune et brillante responsable des Ressources Humaines, une « killeuse ». Suite à un drame dans son entreprise, une enquête est ouverte. Elle se retrouve en première ligne. Elle doit faire face à la pression de l'inspectrice du travail, mais aussi à sa hiérarchie qui menace de se retourner contre elle. Emilie est bien décidée à sauver sa peau. Jusqu'où restera-t-elle corporate ? « Très beau film sur le monde du travail; sur les monstres qu'il crée dès lors qu'il est dédié au seul profit, à la froideur du chiffre. Il se regarde comme un thriller. » par Sigolène Vinson – Charlie Hebdo « Ce premier long métrage pointe avec force les stratégies froides et délétères qui dévoient la gestion des ressources humaines sans considération pour l'être humain. » par Arnaud Schwartz – La Croix |
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DJANGO - de Etienne Comar - 2017 - France - 1h55
PREMIER LONG METRAGE |
-o-o- | lundi 22 17h30 et 21h00 |
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En 1943 pendant l'occupation allemande, le tsigane Django Reinhardt, véritable "guitare héros", est au sommet de son art. Chaque soir il fait vibrer le tout Paris aux Folies Bergères avec sa musique swing alors qu'en Europe, ses frères sont pourchassés et massacrés. Lorsque la propagande allemande veut l'envoyer à Berlin pour une série de concerts, il sent le danger et décide de s'évader en Suisse aidé par une de ses admiratrices, Louise de Klerk. Pour passer, il se rend à Thonon-les-Bains, sur les bords du lac Léman, avec sa femme enceinte, Naguine et sa mère Negros. Mais l'évasion est plus compliquée que prévue, Django et ses proches se retrouvent plongés dans la guerre. Pendant cette période dramatique, il n'en demeure pas moins un musicien exceptionnel qui résiste avec sa musique, son humour, et qui cherche à approcher la perfection musicale... « Reda Kateb [...] est impressionnant de présence, de charisme, même et surtout quand il ne fait rien. Toute l'histoire des Tziganes passe sur son visage grêlé, il est sublime à lui tout seul. » par Jean-Baptiste Morain – Les Inrocks « L'intelligence du script tient dans le refus de rendre héroïque la figure du génie, qui devient presque un résistant malgré lui... » par Yannick Vely – Paris Match |
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APRES LA TEMPETE (UMI YORI MO MADA FUKAKU) - de Hirokazu Kore-Eda - 2017 - Japon - 1h58 - VOSTF (japonais) Cannes 2016 - Un Certain Regard Critiques : 1 2 3 4 |
dimanche 28 à 19h et mardi 30 à |
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Malgré un début de carrière d'écrivain prometteur, Ryota accumule les désillusions. Divorcé de Kyoko, il gaspille le peu d'argent que lui rapporte son travail de détective privé en jouant aux courses, jusqu'à ne plus pouvoir payer la pension alimentaire de son fils de 11 ans, Shingo. A présent, Ryota tente de regagner la confiance des siens et de se faire une place dans la vie de son fils. Cela semble bien mal parti jusqu'au jour où un typhon contraint toute la famille à passer une nuit ensemble... « « Dans la section cannoise Un certain regard, le Japonais troque avec bonheur sa douce tendresse contre une amertume épurée. » par Mathieu Macheret – Le Monde « Kore-Eda signe une parenthèse enchantée, aux multiples couleurs et tonalités, prenant le temps d'installer chaque élément de sa trame narrative pour transformer cette nuit mouvementée en un grand moment de Cinéma. » par Christophe Brangé – Abus de Ciné |
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DE TOUTES MES FORCES - de Chad Chenouga - 2017 - France - 1h38 Valenciennes 2017 : Prix de la Critique – Prix de la Meilleure interprétation masculine – Prix des Etudiants Critiques : 1 2 |
-o-o- | lundi 29 17h30 et 21h00 |
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Nassim est en première dans un grand lycée parisien et semble aussi insouciant que ses copains. Personne ne se doute qu'en réalité, il vient de perdre sa mère et rentre chaque soir dans un foyer. Malgré la bienveillance de la directrice, il refuse d'être assimilé aux jeunes de ce centre. Tel un funambule, Nassim navigue entre ses deux vies, qui ne doivent à aucun prix se rencontrer... « La conclusion de cette histoire [...] est nuancée et un brin douce-amère. C'est également pour cela que le film tend à être crédible. La critique sociale de "De toutes mes forces" et sa moralité sont d'autant plus impactant. » par Aymeric Dugenie – Retro HD |
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ET LES MISTRALS GAGNANTS - de Anne-Dauphine Julliand - 2017 - France - 1h19
CINECHANGE Le film est sous-titré pour les personnes sourdes et malentendantes Avec la participation plusieurs médecins et en partenariat avec les associations JALMALV Côte d'Azur (Jusqu'A La Mort Accompagner La Vie) et Rencontres Africaines |
-o-o- | jeudi 1er juin à 19h30 |
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Ambre, Camille, Charles, Imad et Tugdual ont entre six et neuf ans. Ils vivent dans l'instant. Avec humour et surtout l'énergie optimiste de l'enfance, ils nous prennent par la main, nous entraînent dans leur monde et nous font partager leurs jeux, leurs joies, leurs rires, leurs rêves, leur maladie. Avec beaucoup de sérénité et d'amour ces cinq petits bouts d'Homme nous montrent le chemin du bonheur. Un film à hauteur d'enfant, sur la vie tout simplement.... « [...] le film résout également le problème d'atteinte à la dignité et empêche toute sentiment de pitié malvenu chez le spectateur, privilégiant l'attachement. Le malade est une individu à part entière, pas seulement défini par le mauvais sort qui s'acharne sur lui mais par son caractère, par ses interactions sociales, ses passions... C'est un film qui tend l'oreille vers son individualité plutôt que sa souffrance, sans l'omettre pour autant.» par Manon Franken - Cinephilia |